Venez-vous défouler chez nous tout le week-end !

Cette semaine les Magics, nous allons prendre un ton légèrement plus sérieux à l’occasion de La Journée Mondiale contre l’obésité qui aura lieu le samedi 4 mars 2023.

Plus sérieux, car il s’agit de la 5ème cause de décès dans le monde à ce jour.

Si vous nous lisez régulièrement, vous avez sans doute remarqué que nous adoptons pour chaque sujet, un discours à l’image de nos valeurs : libre et engagé, dans le but de déconstruire avec humour, les nombreux clichés dont le sport, les clubs et ses pratiquants sont souvent victimes. Et ce qui est certain, c’est qu’aujourd’hui ne fera pas exception.

L’autre chose de certaine, c’est que les préjugés ne soignent pas l’obésité.

Prendre la parole à ce sujet de façon responsable*, nous a paru essentiel puisque l’obésité est une pathologie extrêmement complexe, influencée par différents facteurs.

*de façon responsable car les informations qui vont suivre, viennent de sites spécialisés en la matière…vous savez par rapport au fait que nous ne sommes pas médecin ou scientifique et qu’il faut savoir rester à sa place 😂.

L’évolution et les progrès de la science, face au défi que représente la prévention de l’obésité, ont permis d’identifier de nombreux gènes influençant l’apparence des individus, notamment en ce qui concerne l’obésité sévère à début précoce.

Après tout, s’il y a des gènes en charge de la couleur de nos cheveux ou de nos yeux, il doit bien y avoir des gènes en charge de notre silhouette ! Par contre, pour ce qui est de nos cousins plus ou moins débiles, le débat reste ouvert…

 

En clair, nous sommes plus ou moins tous confrontés à ces facteurs dits “obésogènes”, néanmoins nous ne sommes pas tous obèses. La génétique, l’hérédité et l’historique familial jouent donc un rôle dans le développement ou non de la maladie, et prédisposent certaines personnes plus que d’autres.

A cela il faut également ajouter l’environnement (généralisation de la malbouffe, perturbateurs endocriniens…), les comportements (sédentarité, habitudes alimentaires) ou encore la prise de médicaments.

Quand on vous parlait de pathologie extrêmement complexe, on ne plaisantait pas !

Et puisqu’on dit qu’il faut garder le meilleur pour la fin, voici un autre facteur qui joue un rôle prépondérant dans l’obésité : l’épigénétique.

Si vous ne savez pas ce que c’est, figurez-vous que nous non plus et franchement, on a trouvé le sujet pa-ssio-nnant ! Voici un petit résumé qui se veut…percutant ! Promis, on va essayer de ne pas s’enflammer sur 14 pages 😅.

L’épigénétique est un nouveau domaine de la recherche scientifique qui démontre que les facteurs environnementaux, c’est- à-dire les expériences de l’enfant, ont un effet sur l’expression génétique.

Autrement dit, l’ancienne théorie selon laquelle les gènes étaient « coulés dans le béton » a été réfutée. Il ne s’agit donc plus d’un débat entre l’inné et l’acquis puisque la plupart du temps, les deux interviennent !

 

 

Prenons l’exemple de jumeaux. Pourquoi n’ont-ils pas forcément le même comportement, les mêmes habiletés, le même état de santé et la même performance ?

Car durant le développement, l’ADN contenu dans les gènes accumule des marqueurs chimiques qui déterminent l’intensité de l’expression des gènes (ce qu’on appelle l’épigénome). Et que les expériences vécues par l’enfant, modifient ces marqueurs.

Par conséquent, les expériences positives, comme les relations constructives et les occasions d’apprentissage, ou les expériences négatives, comme les produits toxiques de l’environnement et les situations stressantes, laissent une « signature » épigénétique distinctive sur les gènes.

En résumé, nous héritons de nos parents biologiques de l’information sur notre développement, comme notre taille à l’âge adulte ou notre tempérament. Mais les expériences que nous vivons peuvent déterminer si ces gènes exprimeront ou non l’information qu’ils portent et, si oui, de quelle façon.

Si on reprend l’exemple de notre taille, on sait qu’elle dépend à 80% de facteurs héréditaires et à 20% de facteurs liés à l’alimentation ou à l’environnement. Cela veut dire que si vous râlez constamment au sujet des 2 cm qu’il vous manque, à vous et pas à votre frère, pour atteindre ce fichu mètre 80, que vous avez faussement fait inscrire sur votre pièce d’identité…et bien cela vient peut-être de facteurs épigénétiques ! Vous savez donc ce qu’il vous reste à faire…

“Allo Maman ! J’ai deux mots à te dire sur mon épigénome !”

Aaaaah…N’est-ce pas merveilleux, ce monde qui s’offre à nous ? 🤩

Bon, il y a encore beaucoup à dire ! Nous sommes très frustrés de ne pas plus développer le sujet mais en même temps, nous ne sommes pas une revue scientifique 🧑‍🔬

Alors si vous voulez en savoir plus ou si vous n’avez rien compris, on vous invite à tenter votre chance en lisant cet excellent article (en français) du Center of Developing Child de l’Université d’Harvard. Y’a même des petits dessins explicatifs et tout. Trop cool !

 

 

Et le sport dans tout ça ? 

Et bien, même si le sport à lui tout seul ne peut pas tout résoudre dans cette situation, pratiquer une activité physique reste un des leviers majeurs pour éviter les risques de morbidités et de mortalité associés au surpoids et à l’obésité.

C’est pourquoi, l’accès aux clubs Magic Form sera gratuit à toutes et à tous le samedi 4 et dimanche 5 mars.

Cela vous laissera tout le temps nécessaire afin de tester nos différentes activités et peut-être trouver celle qui dans un premier temps, vous conviendra le mieux. N’hésitez pas à demander des conseils à nos coachs.

Et surtout, ne vous culpabilisez pas si vous n’arrivez pas à faire tous les mouvements proposés lors d’un cours. L’idée c’est de « bouger autrement » et de ne pas dénigrer le fait de commencer tout doucement, à votre rythme 😊

Alors ne soyez pas timides ! Venez nous voir ce week-end !

On vous envoie plein de bonnes ondes ❤️

Bonne semaine les Magics ☀️.

#Kiffez #Bougez #Partagez

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